Stumbling and Mumbling revient dans deux posts récents sur la question du lien entre taille de l'État et inégalités sociales, au moment où les Républicains se livrent à des parodies de tea parties à la bostonienne, pour protester contre les augmentations d'impôt du gouvernement Obama.
Ces deux posts développent la même idée : un Big State (comprendre un État avec d'importants prélèvements obligatoires) n'est pas favorable à la réduction des inégalités sociales.
1) Parce que plus l'Etat est gros, plus tout le monde doit le financer, y compris les plus pauvres.
2) Parce que les services qu'offre un Big State profitent plus aux riches qu'aux pauvres, qui font de plus courtes études, vont moins souvent chez le médecins, meurent plus jeunes et bénéficient moins longtemps de leur retraite, etc.
Ces deux arguments sont importants, en particulier le second, qui permet de comprendre la limite de la redistribution verticale des richesses dans le cadre d'un État-Providence.
Mais ces arguments me semblent de peu de poids face à ça :
La corrélation est exceptionnellement forte : plus les prélèvements obligatoires sont élevés, plus faibles sont les inégalités de revenu. Corrélation n'est certes pas causalité, mais je n'ai aucun doute sur le sens de la causalité en œuvre dans le cas présent.
PS : Le coefficient de Gini est un indicateur qui mesure les inégalités : plus il est élevé, plus celles-ci sont fortes.
lundi 27 avril 2009
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